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Après un contrôlé "abusif" dans le Thalys, le chanteur Slimane pousse un coup de gueule 

Slimane a poussé un coup de gueule après avoir été contrôle dans le Thalys

Slimane a poussé un coup de gueule après avoir été contrôle dans le Thalys - Capture d'écran Youtube

Sur Facebook, le vainqueur de The Voice saison 5 a posté une vidéo dans laquelle il raconte un "contrôle abusif" dont il estime avoir été victime dans le Thalys.

Slimane est "énervé et surtout triste". Le chanteur s'est adressé à ses fans dans une vidéo coup de gueule postée sur sa page Facebook, à la suite d'un voyage en Thalys lundi après-midi. Il y raconte avoir été le seul à qui le contrôleur a demandé la carte d'identité dans son wagon, où il était entouré d'hommes "d'une trentaine d'années d'apparence caucasienne" et l'unique "avec un faciès et un nom à connotation musulmane".

"Je commence à me poser des questions, et je me dis que je ne peux pas laisser passer cela, que c'est une sorte de racisme du quotidien et de ségrégation (...)", explique le chanteur. "Je vais donc gentiment demander, avec beaucoup de politesse, pourquoi. Un policier me répond qu'il y a des problème de fausses cartes d'identité en ce moment". 

Un problème qui arrive "plus souvent qu'on ne le croit"

Les choses se corsent lorsqu'un autre policier arrive et "hausse le ton" lors que Slimane lui dit que ce comportement à son égard ressemble à du racisme. 

"Le policier commence à crier très fort, je lui dis que j'ai juste demandé une explication, et que c'est la situation qui me fait penser à du racisme (...). La seule réponse de ce policier a été - avec un tutoiement, bien sûr, 'tu devrais te taire parce que sinon je vais t'emmener au poste et te contrôler'". 

Avec son témoignage, l'artiste souhaite attirer le regard sur un problème "qui arrive plus souvent qu'on ne le croit" et qui lui est arrivé à plusieurs reprises. "Ca arrive tous les jours à plein de personnes", déclare-t-il dans sa vidéo, en précisant qu'il ne veut absolument pas critiquer la police française, mais dénoncer ce genre de "contrôles abusifs".

"Ca me rend triste, parce que ça en devient banal, et que personne n'a rien dit, je me suis retrouvé seul avec mon manager contre plusieurs policiers qui m'ont parlé comme si j'étais une sous-merde, et je ne trouve pas ça normal", a-t-il ajouté.

N.B.