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47 célébrités rappelées à l'ordre après des publications Instagram sponsorisées

47 célébrités ont reçu un courrier à la suite de publications Instagram sponsorisées

47 célébrités ont reçu un courrier à la suite de publications Instagram sponsorisées - AFP

Près d'une cinquantaine de stars dont Jennifer Lopez, Kourtney Kardashian et Victoria Beckham ont reçu une mise en garde de la Federal Trade Commission à la suite de publicité déguisée sur le réseau social.

Amateurs des posts #sponsorisés, prenez garde. Ce n'est un secret pour personne, les stars raffolent de ces publications qui vantent les mérites d'un produit de manière plus ou moins subtile, le tout moyennant une coquette somme de la part de la marque qui offre le produit en question. Mais si cet échange de bons procédés est un moyen facile et rapide d'arrondir les fins de mois, la pratique reste néanmoins encadrée et très surveillée.

La Federal Trade Commission, une agence américaine en charge du droit de la consommation, a mis en garde 47 célébrités à la suite de publications payées postées sur Instagram, et ce sans les hashtags #ad ou #sponsored, désormais obligatoires pour avertir les internautes que le contenu a été rémunéré.

Victoria Beckham et Naomi Campbell en ligne de mire

La liste des people qui ont reçu une lettre d'avertissement a été dévoilée par le site WWD. On y trouve notamment le rappeur Diddy, Shay Mitchell, Ciara, Lucy Hale, Naomi Campbell, Sofia Vergara, Heidi Klum, Jamie Lynn Spears, Amber Rose, Vanessa Hudgens, Behati Prinsloo, Victoria Beckham, Nina Agdal, Emily Ratajkowski, Ashley Benson, Scott Disick, Lindsay Lohan, Kourtney Kardashian, Zendaya, Bella Thorne, Sophia Bush ou encore Jennifer Lopez. En plus de ces personnalités et de leurs agents, certaines marques dont Chanel, Adidas, Puma et Yves Saint Laurent ont elles aussi été rappelées à l'ordre.

La Federal Trade Commission demande à ce que les célébrités soient désormais complètement transparentes en cas de publication rémunérée.

"S'il existe une relation matérielle entre l'endosseur et le distributeur du produit - en d'autres termes, une relation susceptible d'avoir un impact sur le poids ou la crédibilité que les consommateurs donnent à cet appui publicitaire - la relation devra alors être énoncée clairement et de façon très lisible", explique dans ses courriers l'agence américaine. 

"Si vous parlez de quelque chose que vous aimez mais que vous n'êtes pas payé pour, vous ne serez pas réprimandé", nuance-t-elle.

Nawal Bonnefoy